samedi 4 juin 2011

Are we there yet?

Je vous ecrit pour la premiere fois d;un ordinateur d;ici, et desolee pour les fautes, mais le clavier n;est pas tout a fait francais...
Le wifi est tout simplement inexistant dans le petit village ou je suis, village desaffecte dailleurs, et seulement habite par les pelerins et les tenanciers de l;Hotel-resto et de l;albergue... Ya dequoi se sentir seul au monde ici, pendant 5h aujourd;hui j;ai marche avec aucune ville devant, aucune ville derriere, ni sur les cotes... des champs de foin ou de ble pendant 5h... il y a de quoi se senitr dans le desert honnetement.

Pour ajouter a ma solitude, ce matin Rafiki et moi nous sommes dit au revoir, car il va a un bien plus grand rythme que moi et comme je marche tres lentement aujourd;hui (je vous explique pourquoi un peu plus loin), j;ai parcouru une moins longue distance que lui...

Ce qu;il y a c;est que j;ai tres mal a ma jambe droite, surtout quand je marche avec mon lourd sac. Raph m;a fait quelques techniques osteopathiques et il m;a montre quelques massages que je pouvais me faire, mais pour aujourdhui je devais absolument m;arreter. C;est un peu effrayant d;avoir mal comme ça, j;espere que je serai bien vite retablie pour rattrapper mes amis, par exemple Zvechek, le monsieur polonais, qui lui aussi a mal a un genoux de tout facon (aujourdhui il etait sur les pains killers par contre!). Nous nous sommes dit que nous nous rejoindrons demain dans la ville de Sahagun. En attendant, ici, pour moi c;est une grande solitude. Un village pratiquement desert, des allemands en majorite... et beaucoup de pensees a remuer. Et comme on dit ici: No pain, no glory! aha!

Par contre, hier nous avons eu droit a un petit speech des soeurs chez qui je restais (Raph n;etait pas la, il dormait dans un Hostal) qui etait tres touchant. Je ne sais pas si je crois en Dieu, je ne crois pas. Je ne crois pas pouvoir affirmer encore je suis capable de faire acte de Foi. C;est vraiment tres gros, la Foi. Ce n;est meme pas une question de religion ou rien, c;est meme une etape au dessus de la confiance. J;aimerais un jour etre capable d;une si grande chose... nous verrons, peut-etre que le chemin mapportera ca!

Merci a tous ceux qui nous ecrivent et aussi ceux qui nous lisent! C;est tellement un grand soutient psychologique pour moi! Merci a tous!

Veuillez noter que les messages de SPOT suivent Raph et pas moi. Alors vous devrez aller chercher vous emme sur google map pour savoir ou je me trouves. En ce moment: Calzadilla de la cueza.

Bonne journee!
Elaine qui va essayer de retablir ses jambes ce soir!

vendredi 3 juin 2011

Il y a grand et Il y a Grand.

Il y a grand et Il y a Grand.

En marchant hier, je remarquais mes pas très petits. Ma biomécanique est faite pour faire de plus grands pas, plier les genoux un peu plutôt que de les avoir droits tout le temps.

Je marche petit, mais aussi je pense petit, je vois petit bien souvent, je recherche le petit parfois, mon aiki est petit aussi. L'égo se voit petit et sa pensée suit nonchalemment dans nos petits automatismes.

Je suis grand mais je peux être Grand aussi. Me connecter à ce qui est Grand en chacun de nous. La Grandeur confiante mais la Grandeur dans l'humilité aussi.

Si je pense Grand, même dans les petites choses j'accomplirai la Grandeur.

Je fais le souhait de voir Grand pour le reste de ma vie et je vous souhaite de même.

À bientôt
Raph qui vous Aime

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Moments de grâce

Aujourd'hui, tout le long de ma marche, j'étais dans une bonne atmosphère... Je crois qu'on pourrait appeler ça un moment de grâce.

Je vous écrit depuis un très beau parc, très tranquille, de la ville Carrion de los Contes. Il est 15h, cela fait donc environ 3h que je suis en ville. Le temps de m'installer, de prendre une douche et de nettoyer mon linge, me voilà dans ce parc calme pour écrire un autre chapitre de ce carnet de voyage en ligne... D'ailleurs, c'est un peu ma routine d'arrivée, ce qui fait en sorte que vous avez rarement des détails sur nos soirées pèlerines...

Tout d'abord, laissez-moi vous dire qu'un pèlerin, ça ne veille pas ben ben tard! Les portes des refuges ferment a 22h, et tout le monde se couche pas mal à cette heure-là. Par contre, les places où dormir coutent aux alentours de 5 ou 7 euros, alors on y va pour le côté économique, de toute façon on est tellement fatigués! L'autre bénéfice du pèlerin c'est ce qu'on appelle "le menu du pèlerin". Pour la modique somme de 8 a 10 euros, un repas complet comprenant deux plats principaux (vous avez bien lu, deux repas par personne!!!) un dessert, du vin et du pain a volonté... Le tout dans le même repas... Je vous avais dit que c'était épuisant ce camino?.. :)

Donc, le soir, on boit mucho vino. En général, un grand plaisir est de se trouver des excuses pour boire plus (le vin est très bon..!) la plus drôle que j'ai entendue jusqu'ici est: c'est bon pour les électrolytes sur le chemin! Aha!

Toujours sur un côté plus humoristique, hier, complètement épuisée, dans les derniers km de la journée, je me cherchais quelque chose pour me motiver et, dans un éclair de génie, j'ai éclaté de rire au milieu Dun silence qui durait depuis déjà plusieurs minutes: une fois à Santiago, je vais trouver un McDo et je vais commander "a Royal with cheese"!!! Ici, les fans de Tarantino comprendront peut-être mieux mon humour.

C'est difficile de partager ce qu'est le chemin. C'est une expérience non seulement unique au monde, mais aussi propre a chacun...

Continuez de nous écrire en tout cas! Si vous voulez nous écrire un courriel:
elaineleclaire@gmail.com
rduchesneau@gmail.com
Ça fait tellement de bien de vous lire..! Mine de rien, on se sent parfois très seuls ici.

Je vous aime et vous réécris bientôt!
Élaine

jeudi 2 juin 2011

Le camino... Enfin!

Le camino... Enfin!

Depuis que nous sommes à Burgos, nous menons véritablement la vie de pèlerins telle que je la concevais. C'est extrêmement enrichissant de connaître tous ces pèlerins de tellement de cultures différentes. Le premier que nous avons rencontré s'appelle Russell, un britannique très bohème qui nous fait éclater de rire 5 fois à chaque 3 phrases qu'il prononce. Nous en avons rencontré des tonnes d'autres. Hollandais, Hongrois, Brésiliens, français, irlandais, acadiens!, canadiens, autrichiens, allemands, japonais... Un bouillon de culture en effervescence. Un réel plaisir!

Depuis deux jours, on se lève à 6 heures du matin et on part dès qu'on est prêts. Agrémenté de quelques pauses, nous avons marché un peu plus de 20 km chacun des deux jours. Et c'a a très bien été ( du moins pour moi). J'aurais pu décider d'aller plus loin les deux jours, mais j'ai préféré de me laisser du temps pour m'adapter. Par ailleurs je sens que tout ça me met plus en forme que d'habitude.

Lorsqu'on arrive à destination (dans le cas d'aujourd'hui c'est Castrojeriz) il nous reste beaucoup de temps pour faire ce dont on a envie, que ce soit méditer, visiter la ville, prendre un coupe de vin entouré de pèlerins. Tout ici encourage le ressourcement. La nature majestueuse qui nous entoure, les villages pittoresques dans lesquels nous logeons(celui d'hier, c' était un hameau de 76 habitants avec plus de maisons en ruines que de maisons habitées!) bref, aucun stress, plus facile alors d'être portés à l'introversion.

... À bientôt pour la suite ;)

Raph

Écrit le lendemain

Aujourd'hui, depuis Fromista. Une belle et longue journée, 6 heures de marche qui ont été rondement (25 km). Beaucoup de réflexions. Puis j'ai passé la journée avec un britannique appelé Paul et une slovaque Appelée Katerina, puis j'ai soupé avec élaine et des français, c'était de très beaux moments.

À bientôt :)


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Devinez où sont mes souliers!!! :)

Une dure journée dans le corps!

Follow the yellow arrows path!

Parce que ici, ça n'est pas seulement les coquilles st-Jacques (ces coquillages tienne d'ailleurs leur nom du célèbre chemin) qui balisent le chemin, mais aussi des flèches jaunes. Alors si vous me cherchez, suivez la route de flèches jaunes! :)

Pendant que je vous écris, Raph donne un petit cours de massages ostéopathiques dans mon dortoir à des français. L'ambiance d'entraide qui règne dans les refuges et sur la route est merveilleuse. Tout le monde ici a son bout d'histoire à partager, chaque personne a sa raison de marcher, sa manière de voir le chemin et la vie. Souvent, quand je suis en réflexion, je me dis, par exemple: Sur le chemin, comme dans la vie, il faut être dans le présent, focuser seulement sur maintenant et ne planifier que la prochaine étape, parce que de toute façon cette route nous mènera bien quelque part! Sur le chemin comme dans la vie... J'ai entendu deux peregrinas (pèlerines) parler tout à l'heure... Une d'elles a dit: " That's the camino, That's life!" et j'ai trouvé cela très vrai...

L'étape d'aujourd'hui était très éprouvante, 25 km environ, avec un sol très dur et beaucoup de côtes à monter! Je suis partie vers 6h15 de mon albergue et je ne suis arrivée à Fromista que vers 14h, ce fut une bien longue marche! Actuellement, j'ai mal partout...
Aujourd'hui j'ai préféré commencer ma marche seule, et cela a fait en sorte que je ne voyais personne ni derrière, ni devant, hormis quelques cyclistes qui passaient parfois, pendant 2 ou 3h... Malgré le fait qu'on est constamment en contact avec les pèlerins, on se sent un peu seuls au monde sur le chemin, car chacun vit sa propre expérience et chacun remue ses propres réflexions. Il demeure que je passe d'excellents moments en compagnie de mes nouveaux amis. Aujourd'hui j'ai fait la dernière moitié du chemin avec Zvetchen (j'écris son nom comme il se prononce), le pèlerin polonais dont je vous ai parlé dans le précédent message. On est comme un support moral pour l'autre, on marche souvent en silence mais au moins on a quelqu'un à qui parler quand on a une idée à partager. J'ai fait plus ample connaissance avec lui hier alors qu'il pensait abandonner le chemin. Il était assis sur un banc au soleil et je passais par là, on a parlé longtemps et je crois bien l'avoir convaincu de ne pas abandonner, d'autant plus que Raph l'a bien aidé avec son genou qui le faisait souffrir. Mais il faut persévérer ici, That's the camino, that's Life!

Au fait, la photo que je joins au message est le dernier effort du chemin d'aujourd'hui, un chemin de roches avec, à droite, el canal de castilla. 15 minutes avant notre arrivée à Fromista!

Le plus dur, sur le chemin, c'est que vous me manquez. C'est pour cela que je dois, à chaque moment, focuser sur le présent, sur les gens qui sont ici, et sur moi. Il reste tant de route à faire! L'aventure ne vient que de commencer. Déjà 65km de faits sur 500!

Allez, prenez soin de vous!
Élaine + 65km :-)
XoxoxoX

mercredi 1 juin 2011

Bricolage de pèlerin et Lever de soleil

Pour le plaisir de vos yeux!

L'albergue appartient à ceux qui se lèvent tôt!

Buenos Días!

Je vous écrit depuis l'albergue (refuge pour pèlerins de Castrojeriz, un petit village qui a plus qu'une rue, heureusement.

Je disais que l'albergue appartient à ceux qui se lèvent tôt parce qu'il est très difficile de se trouver une place dans une albergue après 2h PM..! La nuit passée était notre première nuit dans un refuge et... Heureusement que je me suis acheté des bouchons pour les oreilles, ça ronfle dans les dortoirs! Dans ces albergues, tout le monde est debout vers 6h15 AM, pas de grasse matinée quand on est un pèlerin!

C'est donc vers 6h35 que je fus sur "el camino", un peu avant le lever du Soleil avec le chant du coq et le gazouillement des oiseaux. C'était vraiment "too much" de voir le soleil se lever en demi cercle derrière les montagnes, éclairant les champs de blés avec le chant du coq... Un vrai cliché comme on les aime!

Raph et moi on ne marche pas souvent ensemble, on a chacun notre rythme, c'est bien comme ça. J'ai ainsi rencontré Mary, une dame Irlandaise et un autre monsieur au nom difficile à prononcer qui venait de Pologne. Vous aurez deviné que le camino francès est une genre de "terre internationale" où se mêlent les cultures et les manières de penser. J'adore le respect qui règne dans la communauté de pèlerins, c'est très enrichissant. Hier soir, j'ai soupé avec un curé, un médecin et un infirmier, tous les trois acadiens! Ça fait du bien d'entendre l'accent du pays!

Outre cela, mes réflexions font leur bout de chemin dans ma tête... Aujourd'hui le chemin m'a appris cette chose: sur le chemin comme dans la vie, on a deux choix: s'arrêter ou continuer. Des fois c'est mieux de s'arrêter, de prendre le temps... Mais il faut persévérer si on veut arriver au bout du chemin.

20 km de faits hier, 20 aujourd'hui et on en fait 24 demain! Je me sens en forme, ça va bien, on a une bonne drive (et le vent dans le dos!)

... Il y a plusieurs sens à cette devise compostellienne: The lighter the load, the softer the road!

Et pour finir, voici un petit bout de paysage!

mardi 31 mai 2011

La respiration du monde

31 mai 2011, Hornillos del Camino, Espagne

Bonjour à tous
Il est 15h et je suis à Hornillos del Camino, un très, très petit village qui n'a certainement pas internet, je ne sais donc pas quand vous recevrez ce message...

Ici, la seule chose en mouvement, c'est le vent. Le village compte une rue et quelques ruelles et tout ce qu'on peut apercevoir à 360 degrés c'est des grands champs de blés encore verts. J'aime ça ici. Tout à l'heure, assise dans les blés avec le vent dans les cheveux je me suis dit: voilà la respiration du monde, le vent...

On est partis ce matin de Burgos, ville aux aspects médiéval-gothiques, vers 7h du matin. 20km plus tard, vers midi, on s'arrêtait déjà dans ce petit village pour prendre du repos et profiter d'être au milieu de nullepart pour prendre le temps. Seul inconvénient de la journée: il fait frette. On est largement au dessous des normales de saison. (il fait peut-être 12 degrés, en plus du vent...

On a fait une belle rencontre aujourd'hui, vers 6h45 du matin dans le bar dans lequel on a déjeuné (no kidding, ici les bars servent à déjeuner!!!), Russell, un britannique qui faisait le chemin pour une quatrième fois... Il m'a fait rire un bon coup aujourd'hui, d'autant plus que nous avons eu de belles discussions qui ont fait progresser des réflexions dans ma petite tête de pèlerine... Je repars demain matin avec un de ses dessins dans mon pack sac, un autre souvenir que j'emporte!

Ah! Il y aurait tellement de choses que j'aimerais vous partager! Mais écrire sur un IPod, c'est looooong. Cependant, sachez que le camino francès (qui ne se trouve pas en France malgré son nom) répond à toutes mes attentes!

Sur ce je retourne me réchauffer dans l'albergue (où dorment des autrichiens, des hollandais, des japonais, des français, des allemands... Etc!), faire quelques courses et préparer la "journey" de demain!

Pour finir, une photo de moi sur le camino!

lundi 30 mai 2011

Café con leche, el mar y el vino!

Café con leche, el mar y el vino!

Voilà mes trois grands plaisirs des derniers jours... Pour ceux qui m'ont déjà observé boire (lire savourer avec un plaisir démesuré) mon café au lait, vous comprendrez à quel point je jubile: ici, un café con leche, ça coûte moins de 2 euros!

Tant de choses à dire sur la merveilleuse Santander! Pour se faire, je vous ai fait un petit vidéo hier soir, car une image vaut mille mot, surtout ici! (veuillez pardonner mon "déparlage", on nage constamment entre le français, l'anglais et l'espagnol ici, et je commence â m'exprimer tout croche... Ex: "je suis radieuse" au lieu de "je suis d'humeur radieuse" ahaha!! Peut-être que le bon vin pas cher y est pour quelque chose aussi... Hihihi!)

http://www.youtube.com/watch?v=49_Vx_pasAM&feature=youtube_gdata_player

(un peu plus tard...)
Nous sommes arrivés a Burgos et, l'albergue étant "completo" on s'est trouvé une place dans une petite pension.

La quote du jour:
"only trouble is... CheeseWizz!"

+ voici notre nouvel itinéraire:
http://www.chemins-compostelle.com/Leschemins/Camino%20frances-ET.html

Une dernière chose: je mange beaucoup beaucoup de helados ici! Mmmm muy bueno!

Élaine


Envoyé depuis Monsieur Pod

dimanche 29 mai 2011

Aujourd'hui, mon entrée de blogue sera bien simple.

Aujourd'hui, mon entrée de blogue sera bien simple.

Quelques mots qui diront tout, je vous laisse simplement vous imaginer vous-mêmes.

Ciel bleu, plage de rêve, bikini topless (muahaha), paysages enchanteurs, grimpé sur de grosses roches, heladorias, copa de Vino, conversation sur le bord de la baie de Santander avec des locaux ( et non loco!) , jolies filles qui joggent...

...Paradis sur Terre :)


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À bientôt

À bientôt

Santander est une ville magnifique, ma préférée jusqu'à maintenant. Je prendrai le temps de vous écrire demain dans le bus, pour l'instant je pars profiter de la ville...

Il se peut qu'à partir de maintenant nos contacts avec internet soient plus rares.

On part demain midi pour Burgos, et la marche reprend mardi matin.

Élaine


Envoyé depuis Monsieur Pod

samedi 28 mai 2011

Le pèlerinage et ses premières difficultés

Le pèlerinage et ses premières difficultés

On dit de compostelle que cela nous apporte ce dont on a besoin dans notre vie à ce moment de notre existence. Cela n'inclut pas forcément ce que l'on désire. Élaine et moi n'avions pas prévu de se commencer le chemin côtier ( camino del norte) avec 30km dans les montagnes. La fiche indiquait 12 km entre une albergue et l'autre cependant nous ne croyions pas l'auberge si loin (8km environ) de notre petit hôtel mais surtout nous n'aurions jamais cru que le chemin( plutôt mal balisé) nous mènerait dans un détour incroyable dans de hauts pics( ce qui à la base me plaisait bien) mais disons que la marche du matin plus le 30 km suivant ont été, au final pas mal plus que le client en demandait.

C'était tout simplement trop pour nous environ 10h de marche dans ces conditions. Mais nous l'avons fait! Ce n'est pas une mince chose, et je considère cela comme un excellent accomplissement. Maintenant, un peu sous le coup de l'émotion dois-je mentionner, mais avec raison néanmoins, Élaine a décidé de plier bagages vers le Camino Francés.

Ma décision ne fut pas longue à prendre, je l'ai suivie car le camino del norte nous prévoit plusieurs autres journées semblables à dernière, et nous ne sommes pas entrainés pour un chemin aussi ardu. Le camino Francés aura le fort avantage de nous permettre une grande flexibilité dans le kilométrage que nous souhaitons faire chaque jour. Aussi nous croiserons quelques pèlerins car nous ne sommes pas du tout dans la saison pour le Chemin côtier. Ainsi me voici à Santander, prêt pour un nouveau départ. Le choix, même si évident, est loin d'être facile à faire car cette région est tout ce dont j'ai toujours pu rêver. Les paysages sont les plus beaux qu'il m'ait été adonné de voir. J'ADORE l'Espagne. C'est un pays où j'habiterais sans l'ombre d'une hésitation si j'avais à choisir. Tout est parfait ici, la région, la ville, les gens. Tout est occasion de fêter en este paìs.

Je découvre aussi graduellement ce que c'est de voyager à deux et ses impondérables. J'aime et je respecte Élaine comme peu d'autres personnes dans ma vie et ce n'est pourtant pas si facile. On ne peut pas s'accorder sur tout.

Pour finir, je dirais qu'en voyage on est confronté à nous mêmes surtout, toutes les situations qui apparaissent comme malheureuses ou décevantes sont en fait nulle autre que circonstances intérieures, et c'est donc de là qu'il nous faut travailler pour tout surmonter.

À tous je souhaite une excellente fin de semaine et je sais que quelque part vous cheminez avec nous sur le chemin de St.-Jacques.


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Paradis

Une petite excursion en vélo à la plage... :)

30 km a pied, ça use les souliers!

Buenos días

Hier, alias jour 1 du chemin, a été très ardu... On ne sait pas trop pourquoi, mais le chemin de soi-disant 12km nous en a fait faire fort probablement une trentaine (à mon grand désespoir). Si bien que nous sommes présentement dans un autobus voyageur..! Mais laissez-moi vous raconter depuis le début...

On se réveille de bonne heure et de bonne humeur pour entamer le chemin... À peine sortis de la ville de Bilbao (magnifique ville!), mon sac que j'ai de la difficulté à ajuster me fait souffrir et ça me décourage un peu, mais une fois le problème réglé nous repartons pour des paysages de toute beauté au cœur des montagnes... Une fois sortis de ces sentiers, on se croit arrivés à destination mais c'est 3h de marche en ville, après une dure journée de marche, qui nous attendait. Finalement arrivés à notre pension à 20h, n'ayant rencontré que deux autres pèlerins, j'étais dans le désespoir le plus total... Nous avons eu comme consolation d'avoir aperçu une portion d'océan au loin, respirés l'odeur de la mer et vu des paysages à couper le souffle sur le camino. Nous avons également vu un troupeau de moutons pour mon plus grand bonheur, je vous donne d'ailleurs le lien d'un petit vidéo concernant les moutons...

http://www.youtube.com/watch?v=xJrPohSpkBw&feature=youtube_gdata_player

Tout cela pour dire que ma première pensée lorsque je me suis enfin rendue à la pension hier, ça été "je n'y arriverai pas". Ça va mal après une journée vous dites? Indeed. Mais alors, que faire? Hé bien, j'y arrivais...

On dit que le chemin de compostelle est une adaptation de tous les instants. Le camino del norte a des étapes trop éloignées les unes des autres et il n'y a pratiquement personne à cette période de l'année. J'ai donc décidé de, tout simplement, changer de chemin. Lundi prochain, on entame le camino francès. Lundi prochain parce que je me suis dit qu'il serait regrettable de ne pas profiter d'être sur la (sublimissime) côte espagnole. Nous nous dirigeons donc vers la ville de Santander, ville portuaire qui compte une douzaine de plages. Et bien sûre, Raph a décidé de me suivre dans mon revirement de situation. Je crois que c'est la première grande étape de mon pèlerinage, d'avoir pris cette décision, et elle m'apaise beaucoup.

Il annonce beau pour les 2 prochains jours, l'Espagne c'est magnifique et je commence à être en paix. Tout va bien!

Un dernier mot sur les espagnols: ce sont des ANGES! On a eu beaucoup de bons samaritains pour nous guider et ça m'a beaucoup encouragé. Ils sont festifs, relax et sociables... J'imagine que c'est ça que ça fait aux humains quand le soleil se couche à 9h30 et que la mer est pas loin...

(Un peu plus tard, dans un café de Santander)
Je vous écrit plus tard pour les détails, mais j'ai trouvé un petit coin de paradis, ici à Santander. Je suis en paix et le désespoir semble bien loin derrière. Le voyage peut commencer. :)

Élaine


Envoyé depuis Monsieur Pod

vendredi 27 mai 2011

petites photos de bordeaux et Bilbao










Gare de Bilbao Gare St-Jean de Bordeaux














Bilbao de nuit





















































Bilbao

Le préambule

Le préambule

L'arrivée en Europe s'est fait dans une Atmosphère particulière de je-n'y-crois-pas-encore agrémentée de moments de singulière lucidité, le tout dans un climat chaud et sec comme on en a rarement l'habitude. Bordeaux est magnifique, on a l'impression de marcher dans chaque cm carré de son histoire puisque celle-ci nous est racontée par ses murs, son Architecture, etc. Mais l'adaptation est surtout avec les français, qui n'ont pas du tout la même façon de s'exprimer.

Le gros de notre journée se résume à chercher la meilleure façon de voyager jusqu'à Bilbao et à visiter en cherchant vainement à cacher notre fatigue accumulée du voyage de nuit et la nuit blanche qui s'en est suivi. Si peu et pourtant déjà beaucoup plus à dire.

Il a été plutôt ardu de quitter nos deux compagnes de voyage puisque nous avions tous les quatre une belle complicité.

J'ai personnellement adoré mon entrée en Espagne. J'ai tellement eu de plaisir à chercher à me faire comprendre en Espagnol. Pour moi, c'était un peu comme un jeu de chercher à se comprendre, sans réelle pression, et la motivation additionnelle de découvrir autrui, avec tout ce que cela implique culturellement.

C'est à notre transfert de train, à Irun, qui est la ville frontalière du côté espagnol, que nous avons rencontré une sympathique gaspésienne, de passage en Espagne elle aussi. Par on ne sait quel hasard, de toute les places assises assignables d'un train, elle était assignée en face de nous. Salut à toi Valérie si tu nous lis.

J'avoue que j'ai vraiment un faible pour les paysages d'espagne, au risque de me faire niaiser par Élaine pour tous les "wooooooow, tchek caaaaaaaaaa" que jlui ai sorti pendant nos 5 heures de train.

Moi qui m'attendais à un climat aride comme Bordeaux, je me suis retrouvé devant des forêts luxuriantes, d'impressionnants pics rocheux, de magnifiques maisons pittoresquement organisées et des vallées s'ouvrant vers de larges étendues d'eau, menant vers l'Atlantique, le tout enveloppés que nous étions dans un manteau de brume.

Or, hier notre arrivée tardive (21h50!) nous a forcé à sortir notre espagnol du dimanche pour se trouver un hôtel au plus c..... vite.

Notre bonne étoile nous souriait tout ce temps, nous préparant un beau petit coin, afin que nous entamions véritablement le lendemain, le Chemin de Compostelle.

A bientôt :)

Raph


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jeudi 26 mai 2011

Sweet taste of Spain

Nous voici, après une loooooongue journée en train (près de 8h!) arrivés dans un hôtel à Bilbao. (nous avons fait 4 ou 5 hôtels avant d'en trouver un qui n'était pas "completo" oufff!)

Demain, on commence LE chemin. J'ai hâte, je pense à vous, vous me gardez de bonne humeur!

Au fait, n'hésitez pas à laisser des commentaires!

Avec amour et fébrilité,
Élaine xxxx

Jour 2, pas encore à compostelle, et 1000 choses à dire!

Holà amigos!
Je vous écrit d'Espagne, depuis mon iPod encore une fois, nous sommes dans le train et venons de quitter la ville de Irún où nous avons pris un transfert. Hé oui, au lieu de prendre l'autocar à 2h Am, nous avons décidé de prendre une série de trains de Bordeaux à Bilbao, le tout pour un total de 7h de transport, soit de 13h15 à 21h50, avec 3 trains en tout..!

Nous avons eu 2 baptêmes de transport aujourd'hui, soit le tramway à Bordeaux et le TGV entre Bordeaux et Irún. Ici, le transport en commun, c'est un must!

Nous nous sommes séparés de nos deux nouvelles amies dans les rires, en emportant d'elles des courriels et un paquet de "insides", et, bien sûre, l'espoir de les recroiser. Ça a fait du bien d'avoir ces amies québécoises nonchalantes pour débuter ce long voyage! Si vous lisez ceci, les filles, je vous souhaite buen camino (et n'oubliez pas de mettre la machine à "on" si vous faites des œufs! Ahah!)

Bordeaux est indescriptible, mais pour vous donner une idée, c'est une vielle architecture remise au goût du jour.

La nuit dernière, à notre hôtel à Mérignac près de Bordeaux, bien que nous n'étions pas les 4 dans la même chambre, nous nous sommes tous réveillés à 3h du matin, les yeux biens ronds, avec de la difficulté à se rendormir... Sûrement à cause du décalage québécois, mais quand même, drôle d'heure pour ouvrir l'oeil, après avoir passé une nuit blanche...

Pour ma part, à 3h du matin, j'ai eu un petit coup de cafard... Mais tout va mieux, avec un petit peu de sommeil et un appel inattendu skype de Dadavid (<3). Il faut vivre une chose à la fois ici, si non c'est, comme dirait mon frère Ian: "la panique totale".

Un dernier petit mot aux amis du Amik: je pense que Raph envisage pas mal "l'achat d'une certaine voiture" en ce moment... Hihihi! Pour ma plus grande distraction.

Je pense à vous, mais pas trop, et je vous fait parvenir ça sur le blog dès que je trouve une connexion Wifi!

Élaine xxxx


Envoyé depuis Monsieur Pod

mercredi 25 mai 2011

Nos deux amies

Une photo prise dans la chambre des filles. En dessous de la tête de raph: Maude et au dessus de ma tête: Éliane!

Le voyage commence bien! On s'en va prendre un verre de vin et souper ensemble ce soir! :D

Je profite de cette merveilleuse occasion, planant à travers moult cheveux de coton blancs, pour vous faire savoir que tout va pour le mieux. C'est ma première expérience de vol et jamais je n'aurais cru l'expérience si plaisante et enrichissante. Les vues sont imprenables, les moments, insaisissables, les gargouillis gastriques... inlassables.

Je profite de cette merveilleuse occasion, planant à travers moult cheveux de coton blancs, pour vous faire savoir que tout va pour le mieux. C'est ma première expérience de vol et jamais je n'aurais cru l'expérience si plaisante et enrichissante. Les vues sont imprenables, les moments, insaisissables, les gargouillis gastriques... inlassables.

Même pas eu le temps d'entrer dans l'avion et déjà de nouveaux compagnons. Nous avons rencontré deux co-pèlerines, souhaitant cheminer sur compostelle. Elles ne font pas le même trajet que nous mais nous pAsserons deux jours à Bordeaux ensemble.

Le fait de pArtir en voyage me fait réaliser les attaches qui me maintiennent avec toutes sortes de personnes extraordinaires et que j'aime de tout coeur. Le départ représentait en quelque sorte la relAtion que j'ai avec chacun, et parfois, en disant au revoir, je me retrouvais scié en deux, comme un petit cordon ombilical coupé, souvent sans m'attendre à ce genre de réaction de nos parts.

La coupure, bien que factice et la distance, ultimement virtuelle, auront leurs effets bénéfiques à terme, et, dans un grand élan de joie, ainsi vous retrouverai-je tous, dissipant les doutes et ouvrant les coeurs...

Raph

Écrit vers 2h du matin le 25 mai (dans l'avion)


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Dans l'avion...

Nous sommes présentement dans l'avion et comme nous avons les 6 prochaines heures à perdre (parce que évidemment nous sommes trop surexcités pour fermer l'oeil) , j'ai décidé de m'inventer une patience pour vous écrire un petit mot à l'aide de mr pod (mon IPod touch)!!! Tout d'abord, les au revoir furent difficiles car je savais quitter mes amis, mon travail cool, ma famille et mon amour pour les prochaines semaines... Mais rapidement mon coeur s'est consolé pour laisser place à la joie et le goût de l'aventure. Tranquillement, la fébrilité a pris le dessus... Et les belles surprises/rencontres nous attendaient déjà, sans même être partis, car c'est assis à notre quai d'embarquement que nous avons évoqué Compostelle et que... deux autres pèlerines ( Maude et Éliane) nous ont entendu et nous ont dit qu'elles aussi prenaient l'avion de Bordeaux en prévision de faire le chemin! En discutant un peu plus nous avons même découvert une connaissance commune: Hugo Latour! ( merci Hugo, ta lumière éclaire encore mon chemin!) Après quelques minutes de discussion, nous nous étions fait deux nouvelles amies, sans même encore être partis. C'est avec les rires que nous nous sommes donnés rendez-vous à l'aéroport de Bordeaux pour passer les premiers jours du voyage ensemble!

Je vais laisser à Rafiki le soin de décrire son baptême de l'air, cependant, j'ai été éblouie à la vue imprenable que nous avons eu sur Montréal de nuit..! Il n'y a pas de mots pour décrire tout l'amour que j'ai pour cette ville qui m'appelle tant, et de la voir ainsi en robe de soirée ne m'a fait que l'aimer encore plus. Il est 1h du matin. Le soleil n'est pas encore levé sur l'Atlantique et je commence à être drôlement fatiguée. En espèrant pouvoir fermer l'oeil un peu.
Clair de lune de Debussy joue sur la chaîne de musique classique d'air transat. Je pense à vous que j'aime tant. Je croque dans l'aventure. Promis.

Élaine
XxxX

(Je posterai le message sur le blog une fois à l'hotel)

Envoyé depuis Monsieur Pod

vendredi 20 mai 2011

Un message à notre intention de mon père

Bonjour à tous, je vous invite fortement à lire un message de mon père, au sujet de notre pèlerinage, et de tout ce qui l'entoure.

http://jemesouviensdetre.wordpress.com/2011/05/20/le-chemin/#more-332

Bonne lecture!

Raph

lundi 16 mai 2011

L'itinéraire

Voici l'itinéraire approximatif que nous emprunterons:
http://www.chemins-compostelle.com/Leschemins/leschemins.html

Dans l'onglet à gauche, cliquer sur «Le chemin côtier» dans la catégorie «Les chemins d'Espagne»
À noter que nous partirons de Bilbao!

Élaine

Mon pays est le monde

Bonjour à tous!

En espagnol, Buen Camino veut dire «Bon chemin». C'est ce que nous ont souhaité à maintes reprises les bénévoles de l'Association du Québec à Compostelle (sans qui les préparatifs de voyage auraient été mille fois plus compliqués). Notre «buen camino» à nous sera le Camino del Norte, traduction française: le Chemin du Nord (vous deviez vous en douter!). Mais commençons depuis le début...

Il y a environ deux ans, je suis entrée dans le local où Raphaël et moi «vedgaient» au cégep, et j'ai clamé (sans blagues): «Je pars à New-York, qui vient avec moi?». C'est un peu comme ça que nous nous sommes retrouvés à New-York ensemble avec deux autres amis pour découvrir que nous étions d'excellents compagnons de voyage et des amis spirituels très liés. C'est près d'un an plus tard, alors que je n'avais rien de mieux à faire que d'espionner les photos de mes amis sur facebook que je suis tombée sur LA photo (disponible au bas de cette page). J'ai senti mon coeur se gonfler de joie en nous revoyant, joyeux lurons insouciants, les bras ouverts sur le ciel, étendus sur une oeuvre d'art de New-York. Et spontanément, j'ai demandé à Raphaël de m'accompagner sur le chemin de St-Jacques. Le projet était né, ne manquait plus qu'une fille à la tête dure (moi) et un jeune homme facile à convaincre (Raph) pour que tout se concrétise. Tout cela, c'était au mois d'août dernier, bien des choses se sont produites depuis...

Je vous épargne mes péripéties dans le monde nébuleux de la bureaucratie pour ce qui est de mon passeport, ainsi que tous les petits détails insignifiants de la préparation et je vous amène directement dans un restaurant Kebab de la rue Côte-des-Neiges à Montréal, où la décision du chemin se fit d'elle-même. Nous revenions de l'oratoire St-Joseph, où nous sommes allés chercher le repos de l'esprit au milieu de nos vies effrénés en ce fin Janvier frisquet. Cette soirée là, Raph me dit qu'il avait envie de passer par les montagnes et moi, je voulais être près de l'air salin de l'océan. Sans savoir que le Camino del Norte nous offrirait toutes ces options à la fois, nous avions fait notre choix. J'espère aujourd'hui, à 8 jours du départ, que ce fut le bon!

Le chemin de St-Jacques de Compostelle est pour moi une façon de repousser mes limites, agrandir ma zone de confort, si on veut. En partant là bas je me dis: Mon pays est le monde...
Les décors qui nous attendent sont, à en juger les photos que j'ai vues, imprenables, et les instants de joies comme les petits moments de paniques vont probablement devenir un panorama joyeux et lumineux. Je crois qu'on cherche toujours des réponses même si on est pas conscients des questions qu'on se pose bien au fond de nous. Nul ne sait encore ce que nous auront appris au bout du chemin, mais chaque personne qui a fait ce chemin que j'ai rencontré est d'accord sur ce point: le chemin te donne ce dont tu as besoin. 
Et nous, Raph, on a besoin de quoi..?

Bien évidemment, au cours de tous les préparatifs, nous avons eu droit à beaucoup de soutient. Pour ma part, je souhaite remercier de tout coeur tous ceux qui m'ont aidés: ma mère qui m'a encouragée et qui m'a énormémement aidée financièrement et qui croit sans faille à ce projet... mon père qui m'a beaucoup aidé financièrement et qui s'inquiète surement déjà pour moi à l'heure où j'écris ces lignes... l'association du Québec à Compostelle pour leurs excellents conseils et leur informations très utiles... Raph pour s'être laissé convaincre et être le meilleur co-pèlerin que j'aurais pu souhaiter avoir (inquiète-toi pas, Papa, il est ceinture brune d'aikibudo!)... La merveilleuse Karyn, notre agente de voyage, qui nous a rendu la vie mille fois plus facile (merci à l'agence Skylink)... et merci à tous ceux qui m'ont donné de bons conseils ici et là, tous ceux qui m'ont encouragé dans les préparatifs et dans les petits moments de déprime. À tous, je vous aime de tout coeur!

Comme chaque instant de la vie est un moment d'apprentissage et que chaque petit choix est un chemin que l'on décide d'emprunter, je souhaite à tous nos lecteurs un Buen Camino!

Élaine

PS: Notre départ est le 24 mai.

dimanche 15 mai 2011

Bienvenue à tous sur ce merveilleux blogue.
Buen Camino fut créé afin que vous puissiez suivre le pèlerinage d'Élaine et Raphaël le long du "Camino del Norte" menant vers St-Jacques de Compostelle. Nul doute que nos savoureuses anecdotes sauront restaurer votre appétit d'histoires rocambolesques. En même temps, Compostelle est un pèlerinage avec tout ce que ce mot peut inclure, et les réflexions les plus profondes sauront probablement s'élever de ce qui bouillonnera de l'intérieur pendant le voyage (et je ne parle pas du contenu de notre estomac). J'espère sincèrement que tous y trouveront leur compte, et je salue particulièrement mes amis proches (qui se reconnaitront), ma famille, les gens d'ostéopathie, d'aikibudo, de Rigpa, qui, je le crois, auront tous un certain intérêt à suivre ceci. Je salue aussi tous les gens que je ne connais pas forcément mais pour qui Élaine voue une grande affection et qui, je le souhaite, auront aussi beaucoup de plaisir à suivre ce carnet de voyage en ligne.

Notre départ sera le 24 mai (9 jours!), Montréal-Bordeaux. De Bordeaux nous nous rendrons à Bilbao, où nous commencerons notre périple.

Je vous tire ma révérence et vous souhaite une excellente lecture au fil du mois, je laisse à Élaine l'honneur du premier message du voyage :)

Raphaël