mercredi 1 juin 2011

L'albergue appartient à ceux qui se lèvent tôt!

Buenos Días!

Je vous écrit depuis l'albergue (refuge pour pèlerins de Castrojeriz, un petit village qui a plus qu'une rue, heureusement.

Je disais que l'albergue appartient à ceux qui se lèvent tôt parce qu'il est très difficile de se trouver une place dans une albergue après 2h PM..! La nuit passée était notre première nuit dans un refuge et... Heureusement que je me suis acheté des bouchons pour les oreilles, ça ronfle dans les dortoirs! Dans ces albergues, tout le monde est debout vers 6h15 AM, pas de grasse matinée quand on est un pèlerin!

C'est donc vers 6h35 que je fus sur "el camino", un peu avant le lever du Soleil avec le chant du coq et le gazouillement des oiseaux. C'était vraiment "too much" de voir le soleil se lever en demi cercle derrière les montagnes, éclairant les champs de blés avec le chant du coq... Un vrai cliché comme on les aime!

Raph et moi on ne marche pas souvent ensemble, on a chacun notre rythme, c'est bien comme ça. J'ai ainsi rencontré Mary, une dame Irlandaise et un autre monsieur au nom difficile à prononcer qui venait de Pologne. Vous aurez deviné que le camino francès est une genre de "terre internationale" où se mêlent les cultures et les manières de penser. J'adore le respect qui règne dans la communauté de pèlerins, c'est très enrichissant. Hier soir, j'ai soupé avec un curé, un médecin et un infirmier, tous les trois acadiens! Ça fait du bien d'entendre l'accent du pays!

Outre cela, mes réflexions font leur bout de chemin dans ma tête... Aujourd'hui le chemin m'a appris cette chose: sur le chemin comme dans la vie, on a deux choix: s'arrêter ou continuer. Des fois c'est mieux de s'arrêter, de prendre le temps... Mais il faut persévérer si on veut arriver au bout du chemin.

20 km de faits hier, 20 aujourd'hui et on en fait 24 demain! Je me sens en forme, ça va bien, on a une bonne drive (et le vent dans le dos!)

... Il y a plusieurs sens à cette devise compostellienne: The lighter the load, the softer the road!

Et pour finir, voici un petit bout de paysage!

1 commentaire:

  1. Chère Élaine,
    À mon avis, le chemin lui-même est aussi important que la destination. Profite du chemin qui est le tien et remplis tes yeux de nouveaux paysages. Le chemin, c'est peut-être de trouver la route qui te ramène sans cesse vers toi. Qui sait?

    Chanceuse! Je marcherais bien avec toi... Nicole D. L.

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