vendredi 27 mai 2011

Le préambule

Le préambule

L'arrivée en Europe s'est fait dans une Atmosphère particulière de je-n'y-crois-pas-encore agrémentée de moments de singulière lucidité, le tout dans un climat chaud et sec comme on en a rarement l'habitude. Bordeaux est magnifique, on a l'impression de marcher dans chaque cm carré de son histoire puisque celle-ci nous est racontée par ses murs, son Architecture, etc. Mais l'adaptation est surtout avec les français, qui n'ont pas du tout la même façon de s'exprimer.

Le gros de notre journée se résume à chercher la meilleure façon de voyager jusqu'à Bilbao et à visiter en cherchant vainement à cacher notre fatigue accumulée du voyage de nuit et la nuit blanche qui s'en est suivi. Si peu et pourtant déjà beaucoup plus à dire.

Il a été plutôt ardu de quitter nos deux compagnes de voyage puisque nous avions tous les quatre une belle complicité.

J'ai personnellement adoré mon entrée en Espagne. J'ai tellement eu de plaisir à chercher à me faire comprendre en Espagnol. Pour moi, c'était un peu comme un jeu de chercher à se comprendre, sans réelle pression, et la motivation additionnelle de découvrir autrui, avec tout ce que cela implique culturellement.

C'est à notre transfert de train, à Irun, qui est la ville frontalière du côté espagnol, que nous avons rencontré une sympathique gaspésienne, de passage en Espagne elle aussi. Par on ne sait quel hasard, de toute les places assises assignables d'un train, elle était assignée en face de nous. Salut à toi Valérie si tu nous lis.

J'avoue que j'ai vraiment un faible pour les paysages d'espagne, au risque de me faire niaiser par Élaine pour tous les "wooooooow, tchek caaaaaaaaaa" que jlui ai sorti pendant nos 5 heures de train.

Moi qui m'attendais à un climat aride comme Bordeaux, je me suis retrouvé devant des forêts luxuriantes, d'impressionnants pics rocheux, de magnifiques maisons pittoresquement organisées et des vallées s'ouvrant vers de larges étendues d'eau, menant vers l'Atlantique, le tout enveloppés que nous étions dans un manteau de brume.

Or, hier notre arrivée tardive (21h50!) nous a forcé à sortir notre espagnol du dimanche pour se trouver un hôtel au plus c..... vite.

Notre bonne étoile nous souriait tout ce temps, nous préparant un beau petit coin, afin que nous entamions véritablement le lendemain, le Chemin de Compostelle.

A bientôt :)

Raph


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1 commentaire:

  1. Je suis vraiment contente de pouvoir vous suivre comme ça !! Vous me donnez le goût du voyage !!
    Continuez de profiter de ce que l'Espagne peut vous apporter !! :D
    Je vous aime xxx

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